Feed back atelier de dégustation : d'Yquem, Sassicaia, ... L'expérience des grands vins

Rapide feed-back sur le dernier atelier de dégustation "d'Yquem, Sassicaia, ..." L'objectif de l'atelier étant de pouvoir déguster des vins issus de terroirs réputés et de mieux cerner la notion de "grand vin". 

Meursault 1er Cru Poruzot 2012 d’Antoine Jobard, tout en délicates nuances, réservé, lunaire, profondément minéral. A tenter avec homard, beurre salé.

Riesling Nonnenberg 2017 de G. Breuer, intense, magique, d’un grand équilibre entre une acidité vibrante et une texture peau de bébé à l’attaque .... Avec des Saints-Jacques, fumet réduit et crémé, citron.

Syrah Reserve Reyneke 2014, un peu brouillon ce jour là, astringent. Ce vin d’Afrique du sud fortement réputé ne convainc pas. 



Hermitage 2014 Bessard / Meal de Bernard Faurie nous rappelle ce qu’est une grande Syrah du Rhône. Sculptural, dense, long, épicé. Un seigneur ! Un simple gigot d’agneau aux olivers noires.

Pinot Noir 2014 Studach, ce vin des Grisons est décidément un des meilleurs de Suisse et du niveau d’un bon Bourgogne 1er Cru sans aucun doute. Ample, fine texture, droit, avec une matière légèrement concentrée sous l’effet du Foehn régional. Viandes blanches, linguines aux fruits de mer. 



Nuits-Saint-Georges Les Pruliers 1er Cru 2017 de Jérôme Chéseaux, un archétype de l'appellation, structuré, intense, caillouteux, une rien cistercien. Civet de lièvre, turbot vin rouge.

Barolo Casa Maté 2011 Elio Grasso, toute en puissance et vigueur, beaucoup apprécié par les participants ! J’aurai aimé un rien d’élégance en plus. Avec du gibier pour sûr ! 


Château Musar 2000, un grand vin du Liban mais un peu fatigué. Le millésime 2003 ouvert à la suite est lui bien en forme, agréable, assagi, un joli vin à maturité, en demi puissance. Agneau à la menthe.



Sassicaia 1999 de la Tenuta San Guido (Toscane) et la cuvé Estrella 1994 de Weinert (Argentine) sont servis en duo à l’aveugle. Faut bien s’amuser un peu. Deux très belles bouteilles à point mais sans signes de fatigue. L’assemblée préfère Estrella 94, un vin avec un peu plus de densité et autant de longueur et d’intensité générale. Peut-être un rien d’élégance en plus dans Sassicaia. 



Vin Jaune Les Bruyères 2011 de Stéphane Tissot. Un belle bête, assez civilisée finalement et d’une grande complexité. Excellent avec un peu de Comté 30 mois. 



Ambre 1999 de Christophe Abbet, un grand vin liquoreux valaisans qui a un peu dépassé son apogée, un peu sirupeux, manque de vigueur. Et oui, les vins ne sont pas éternels. 



Château d’Yquem 1998, qui lui est encore en phase de jeunesse ! Comme dans tous les grands Sauternes qui se respectent, il y a un grand équilibre entre sucre et acidité, plus dans la délicatesse que dans la puissance. Aucune lourdeur, pourrait presque faire un joli début de repas.

Lors du prochain atelier sur ce thème des grands vins, on fera un peu évoluer le concept, avec un Yquem de 30 ans d'âge, un Grand Château-neuf-du-Pape et on dégustera un Tignanello en compagnie du Sassicaia, 

BC