Revue de presse

Depuis sa création en 2006, Terre Œnophile a eu la chance d'apparaitre dans différents médias : Le Temps, Tribune de Genève, Le Matin, 24 Heures, TSR …

Voici donc quelques articles : 

Go Out Mag (octobre 2019)

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Journal 24 heures, cahier formation (2014)

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Journal Le Temps (2006)

Une école nomade du vin à Genève. Une école qui se déplace pour vous, chez vous, ou qui vous invite à suivre des cours de dégustation et des soirées à thèmes dans différents endroits, restaurants, vinothèques, caveaux de vignerons, bars à vin, voire même galerie d'art et fleuriste...
C'est le concept original qu'à lancé Bruno Carroy, un jeune sommelier de 38 ans, au mois de mai. Son entreprise, Terre Oenophile, Ecole Nomade du Vin, se propose d'éduquer le palais des amateurs de vins, qu'ils soient néophytes ou connaisseurs.
Bruno Carroy a été l'un des créateurs de la Cité des Vins à Genève. Il s'est occupé de son Ecole du goût pendant 6 ans. Diplômé de l'Université du vin de Suze la Rousse, finaliste du concours Sopexa du meilleur sommelier de Suisse en 1996, il est aujourd'hui le finaliste national suisse du concours européen "Les Ambassadeurs du Champagne", dont la finale aura lieu le 19 octobre.

La dégustation, ça le connaît. De plus, il a pas mal voyagé dans les vignobles de Suisse, de France, d'Italie et d'Espagne. "La tendance actuelle est la consommation de vins faciles, ronds, souples, avec peu d'acidité, dit-il. J'aimerais apporter une autre idée du vin, et faire apprécier des vins d'artisanat. Mon idée est de transmettre une culture du vin à un large public." Rien de prétentieux là-dedans, bien au contraire. Si Bruno Carroy propose de découvrir de grands vins, il souhaite également faire connaitre des crus souvent ignorés, voire décriés, comme les Beaujolais.

Outres les séances d'initiation à la dégustation, Terre Oenophile également toute une panoplie de modules : découverte des vins suisses, européens, et du nouveau monde, des grands crus de Bordeaux et Bourgogne, l'art d'accorder les mets et les vins (avec la présence d'un cuisinier), des soirées cours de cuisine et oenologie, le savoir vivre du vin, etc..

Terre Oenophile se déplace aussi à domicile, ou dans les entreprises, pour animer des cours personnalisés. Vous cherchez une idée de cadeau pour les fêtes de fin d'année? L'entreprise met à disposition des bons cadeau. Pour conserver son indépendance, elle ne vend pas de vins.

Patricia Briel


Tribune de Geneve (2011)

Rubrique société

Qui êtes-vous ? Bruno Carroy. Le prof de vin qui ne tient pas en place
Le vin c'est sa passion, qu'il brûle de partager avec le genre humain. D'où sa "Terre Oenophile" ou "Ecole Nomade du Vin", audacieux concept d'initiation au monde bachique sans domicile fixe.
"L'idée est de trouver des endroits liés aux sens ou à la gastronomie : bistrots, caves, tables d'hôtes, épiceries fines, pour échanger dans des lieux chargés de sens", explique-t-il avec entrain.
"On organise ainsi des cours et des soirées gastroludiques dans un atelier de cuisine à Versoix, au Café du Marché de Plainpalais, dans une cave à Lully ou encore chez un vigneron vaudois."
D'autres projets mijotent encore, qui courent de Lyon à Sion, via Vevey.
Cette souplesse permet à Terre Oenophile de draguer à la fois les particuliers et les entreprises, de proposer des cours à domicile comme des balades dans les vignes.
"Les gens se posent de plus en plus de question sur le vin. L'idée, c'est de leur donner les clefs pour forger leurs propres goûts mais aussi pour comprendre les grandes bouteilles."

Et d'où vient-il, notre prof ambulant ? De Bourgogne, bien sûr. Installé à Genève depuis 1990, Carroy a longtemps travaillé dans l'hôtellerie, aux fourneaux et en salle, ici et ailleurs. Parvenu au rang respectable de maître d'hôtel, il s'aperçoit un beau jour de ses "grandes lacunes en matière de vin". Il passe dare-dare un diplôme de sommelier, puis court les vignobles, "car la théorie sans mettre les pieds dans les vignes, ça ne sert à rien".Le voilà finalement au caveau de Bacchus d'abord, puis à la Cité des Vins.
"A la Cité régnait un vrai enthousiasme au sein de l'équipe. On faisait des soirées incroyables, avec déjà cette idée de transmettre notre petit savoir aux gens."
Cette fibre pédagogique a expédié récemment Bruno sur le podium du Concours européen des ambassadeurs du champagne. Premier pour la Suisse, second pour le continent. Trop fort. Et puis, quand sa jeune entreprise lui en laisse le temps, ce jeune père de famille devient "Le Colibri", sur son blog gourmand (colibri-attitude.over-blog.com), où il livre ses recettes, domaines fétiches et bonnes adresses.
La transmission, encore et toujours.

Jérôme Estèbe.


Journal Terre&nature (2007)

Portrait de Bruno Carroy

Prix spécial du jury au très prestigieux Concours européen des Ambassadeurs du Champagne, le sommelier genevois Bruno Carroy est surtout le fondateur d'une école du vin pas comme les autres.
Il a cinq minutes de retard, le nez rouge et un paquet de kleenex à la main. Pas facile d’avoir le rhume quand on est sommelier. Mais heureusement pour lui, Bruno Carroy n’était pas grippé le jour de la finale du Concours des Ambassadeurs du Champagne. Réservée aux professeurs et aux formateurs participant à son enseignement, la dernière manche de la compétition se déroulait il y a quelques semaines à Epernay, la Capitale du Champagne. Devant un parterre de professionnels du monde des vins et de la gastronomie, il dispense un cours improvisé sur un thème tiré au sort.
L’originalité de sa présentation et son excellent niveau de connaissances lui vaudront le Prix spécial du jury, soit la deuxième place du concours.

«Je ne raffole pas de la course aux podiums, même s’il est parfois agréable de se situer par rapport à d’autres confrères, reconnaît Bruno Carroy. En revanche, ce qui est très positif, c’est que le prestige de la distinction rejaillit directement sur Terre Oenophile, que je dirige depuis six mois.» Malgré son jeune âge, cette nouvelle école du vin pas comme les autres affiche déjà une solide maturité et les réservations affluent.
Sa particularité? «C’est une école nomade. Avec quelques intervenants, chefs de cuisine, sommeliers et oenologues, nous proposons en effet un enseignement souple, qui s’adapte aussi bien au niveau et aux envies des clients qu’aux lieux choisis pour les cours.»


Entre fleurs et vins

Bye bye carnotzet, place à l’insolite. Par exemple, une initiation à la dégustation chez un fleuriste. En guise d’échauffement, les participants sont invités à humer le délicat parfum des phalenopsis et autres orchidées, avant de déguster quelques crus au caractère floral. Au programme également, des cours au milieu des vignes, dans des caves (tout de même!), des épiceries fines ou encore des galeries d’art. Pour Bruno Carroy, le parallèle avec le vin est évident: «La dégustation est une ouverture sur le monde sensible. C’est la même chose avec la peinture, la sculpture ou la musique. Nous essayons de transmettre des clés qui permettent d’apprécier ce qui relève du domaine de l’abstrait.» Comme un grand vin, le concept a longuement mûri dans les barriques mentales de Bruno Carroy. En 1990, après dix ans dans la restauration en France et en Angleterre, il atterrit dans les cuisines du Restaurant du Parc des Eaux-Vives, réputé notamment pour sa superbe cave de Bordeaux. D’abord commis ,chef de rang, puis maître d’hôtel, il se décide, un jour, à faire le pas. «Voir les sommeliers parler du vin avec une telle aisance m’a toujours fasciné. Je me suis dit que je pourrais suivre cette envie jusqu’au bout.»

To be or not to be?

Il opte donc pour un détour de six mois par l’Université du vin de Suze-la-Rousse. Avec son diplôme de sommelier conseil, il revient à Genève et reprend la gérance du caveau de Bacchus, où il organise ses premiers ateliers de dégustation. Il animera ensuite l’Ecole du goût de la Cité des Vins, la Mecque des crus genevois et étrangers, qu’il cofonde en 1998. «Après toutes ces expériences, j’ai pris une année sabbatique pour découvrir de nouveaux vignobles, sans obligation commerciale cette fois.» France, Italie, Espagne, Suisse. Il sillonne les grandes régions viticoles pour améliorer son savoir et affiner sa connaissance des terroirs traversés. Si l’écrivain genevois Nicolas Bouvier avait raison de dire que le voyage se passe de motifs, celui de Bruno Carroy était tout de même sous-tendu par une question, quasi-existentielle: vendre du vin ou ne pas en vendre? «J’ai longtemps tourné autour du pot avec des projets de bar à vin ou d’importation. Mais il y a déjà deux mille marchands à Genève. Qu’est-ce que j’aurais apporté de plus?» Au niveau de l’enseignement en revanche, il reste encore des choses à faire. Et de poursuivre: «Je m’efforce de transmettre une culture et de mettre en avant des vins de caractère, sans qu’ils soient forcément hors de prix. J’aime aussi les vins de terroir qui ont la gueule de l’endroit d’où ils viennent.»


Oenophil’good

En épicurien invétéré, Bruno Carroy anime également le blog Colibri Attitude. Divisé en rubriques («Bonnes becquées», «Coups de bec»), cet espace de liberté est surtout une plateforme de discussion autour des bons produits, qu’ils se boivent ou qu’ils se mangent. Une réaction à la standardisation du goût? «Disons que les progrès dans l’oenologie sont tels qu’il est quasiment impossible d’avoir un mauvais vin. Ce qui est plus dur en revanche, c’est de sortir de la moyenne des vins flatteurs et commerciaux.»
Prochain projet: les soirées Oenophil’good. But: réunir autour d’un bon buffet campagnard disciples de Bacchus et vignerons le temps d’une discussion informelle, placée sous le signe d’un cépage, ou d’une région. Soudain, la sonnerie d’un portable se fait entendre. «Terre Oenophile? Vous désirez offrir un cours? Oui, c’est tout à fait possible. Nous proposons aussi des bons cadeaux.» Alexander Zelenka


Journal L'Expresso (2006)

Le Fondateur de "Terre Oenophile - Ecole Nomade du Vin" a remporté la finale suisse du 2ème concours européen des Ambassadeurs du Champagne, organisée le 23 septembre à l'Hôtel Widder, à Zurich. Le sommelier genevois défendra les couleurs helvétiques lors de la finale européenne.
Aprés avoir passé le cap de la sélection sur dossier, trois candidats ont été retenus pour cette finale suisse. Un concours dont le jury était notamment constitué de Delphine Geraud, du comité interprofessionnel du vin de Champagne, Christoph Richterich (représentant du CIVC pour la Suisse alémanique), Astrid Furrer (oenologue) et Bruno Thomas Eltschinger, président de l'association suisse des sommeliers professionnels.
Finale européenne à Epernay.
Déguster, décrire et exposer ses connaissances. La première partie du concours consistait à déguster et décrire quatre Champagnes très différents comme si les candidats s'adressaient aux élèves d'un cours; la seconde leur a permis d'exposer leurs connaissances sur le thème "Champagne et terroir", retenu pour cette édition.
Sommelier de formation et diplômé du l'Université du vin de Suze-la-Rousse (F), le vainqueur, Bruno Carroy, a cocrée la "Cité des Vins" à Genève, dont il a animé durant 6 ans l'"Ecole du Goût". Le genevois se rendra à Epernay dans le courant de mois afin de tenter d'obtenir le tire européen d'Ambassadeur du Champagne, remis en jeu pour la deuxième fois.
Selon Christoph Richterich, représentant du CIVC, la présentation de Bruno Carroy, "originale et passionnante", a fait la différence avec les autres candidats. Le vainqueur est loin d'être un néophyte en la matière.


"La TSR nous sollicite pour des conseils sur le service du Champagne !

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Magazine Bilan "comment bien déguster le vin (2017)

Bruno Carroy fait partie du panel de professionnels suisses sollicités pour leur expertise. 
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Journal Entreprise romande

Apprendre l'art de la dégustation autour du Léman

(…)"Terre Œnophile, "L'Ecole Nomade du Vin" a créé un concept original qui colle parfaitement avec son domaine d'expertise et ses clients potentiels. Ses cours de dégustation et d'oenologie - ouverts à tous et animés par des professionnels diplômés - ont lieu dans les cantons de Genève et de Vaud, dans des endroits "liés à l'univers des sens et de la gastronomie" : restaurants de charme, galeries d'art, ateliers de dégustation dans les vignes, épiceries fines avec table d'hôte, ateliers de cuisine, cavistes, maison d'hôte, etc. Les leçons peuvent également avoir lieu à domicile ou au sein d'une entreprise. Pour Bruno Carroy, son fondateur, Terre Œnophile doit permettre aux amateurs débutants ou éclairés de "mieux faire connaissance avec le vin", ce qui implique par exemple de se familiariser avec le vocabulaire idoine pour exprimer ses sensations, mais aussi de mieux comprendre ses propres goûts et préférences.
La formule "nomade" semble séduire de plus en plus de monde, en particulier les femmes, "parfois en majorité dans certains cours". Un public cible de plus en plus diversifié, curieux et avide de savoir s'active donc en soirée et le samedi, qui pour posséder des connaissances supplémentaires dans le domaine de la dégustation simplement par plaisir, qui pour valider de nouvelles compétences grâce à l'obtention d'un diplôme (certificat d'aptitude à la dégustation des vins obtenu après un minimum de 16h de cours).
Pour un spécialiste comme Bruno Carroy, les producteurs suisses se sont-ils bien adaptés à ces nouveaux consommateurs-experts? "Oui, il y a une évolution positive de la qualité en Suisse. Certains vignerons animent d'ailleurs des cours pour Terre Œnophile, comme Marc Balzan du domaine de Chèrouche, en Valais."


Magazine Edelweiss

"…A la rédaction, le champagne, ça nous connaît. Enfin, c’est ce qu’on croyait. Curieuses d’en apprendre un peu plus sur ces vins marqués par un art de l’assemblage tant au plan des cépages et des millésimes, que des parchets, les filles de la rédaction ont fait appel à un spécialiste. Bruno Carroy est créateur de Terre Oenophile, l’Ecole Nomade du Vin.
Le temps d’un apéritif, il nous a distillé un peu de son savoir.
«Pour faire court, explique le connaisseur, les champagnes de propriétaires ont souvent un caractère, une personnalité plus marquée que ceux de grande marque. Ils nécessitent une curiosité. On pourrait dire que le champagne de marque se boit, quand le champagne de vigneron se déguste! Mais comme rien n’est simple en Champagne, ce n’est pas vraiment exact, car presque toutes les maisons de champagne ont leur cuvée «prestige» comme le Dom Pérignon de Moët & Chandon par exemple. Ces cuvées méritent toute l’attention du dégustateur.»

La sélection commentée par Bruno Carroy:

Le Spécial Club 1998 de José Michel est l’archétype du champagne traditionnel avec des arômes matures alliés à une bouche expressive, fraîche et aérienne. Bulle fine, mousse intégrée et caressante. Un champagne de fête accessible à tous les palais, parfait à l’apéritif, mais aussi intéressant à table avec un poisson à chaire tendre, accompagné d’une sauce légèrement crémée. (Cité des Vins) CHF 44.-

Le Terre de Vertus de Larmandier-Bernier représente bien ce que peut être un «champagne de vigneron» non dosé, sur un beau terroir avec le noble cépage chardonnay. Bulle fine et mousse persistante typique du cépage; nez fin, agrumes, fruits blancs, floral et légèrement minéral; bouche svelte, dynamique et croquante. Bel équilibre, parfait pour débuter un repas. (Cité des Vins) CHF 46.-

Le Lemaire1996 est un peu atypique avec une bulle discrète, des arômes légèrement oxydatifs avec des notes de noix, de pomme cuite et des arômes de racine, de Cenovis. L’ensemble est riche et expressif avec une finale généreuse. Un champagne à servir à table avec poissons en sauce, viandes blanches, voire, un pot-au-feu ou une volaille aux morilles. CHF 43 fr.-

Le Brut non dosé de chez Drappier, 100% pinot noir, illustre la typicité du terroir de l’Aube avec une expression franche et un peu rustique. Il n’a pas la finesse des terroirs de la Côte des Blancs ou de la Montagne de Reims, mais c’est un champagne de caractère jovial qui se révèle le compagnon parfait d’une terrine de gibier, d’une cassolette de champignons, d’un pâté en croûte… (Cité des Vins) CHF 39,50.-

Anne Weber, Bruno Carroy et les dégustatrices de la rédaction.